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SEMAINE et WEEK END 2: Début des constructions & euphories patriotiques footballistiques

Après un week-end sportif, des courbatures et quelques maladies, nos compagnons repartent à l’attaque dans les centres de Potosí. Maintenant plus à l'aise, ils prennent le bus tels des locaux, se permettent de se lever un petit peu plus tard.

À Robertito, les enfants sont ravis de pouvoir affirmer qu’ils ne supportent pas la France pendant cette coupe du monde mais qu’ils préfèrent l’Uruguay, le Brésil et lArgentine- évidemment.

Image évocatrice de la tension au centre entre les jeunes volontaires et les petits boliviens amoureux de l'Argentine

Néanmoins ils se sont essayés à la peinture avec plus ou moins de succès, ont appris quelques éléments géographiques (notamment la position de la Bolivie dans le monde) et pour les plus jeunes les syllabes pa/pe/pi/po a l’écrit et tous en chœur à l’oral. La construction a bien avancé dans le centre: le carrelage et le ciment ont été achetés puis acheminé, le parquet a été décollé au prix de multiples entailles malgré les gants et le mur semble déjà plus plat après 5 litres d’enduit appliqués et deux couches de peintures blanches réalisées.

A Pailaviri et à Robertito, le parquet des salles de jeu a été enlevé non sans peine. Parfois la bonté des enfants les pousse à nous aider lorsqu'il s'agit de casser le sol, tel un puzzle à démonter, avec des gants de chantier car on ne voudrait pas se blesser avec des échardes.

Pour tous les centres, les checks-ups santé continuent. La mission a également assuré l'achat de 7.500 bolivianos de médicaments et de matériel médical (soit environ 1.000€). Nos jeunes ont fait toutes les pharmacies de la ville pour être sûrs de ne pas se faire arnarquer. Vous savez quand on ressemble à un européen (i.e le port de barbe, les chaussures randonnées, le teint blanchâtre à cause de la maladie) il est facile de se faire avoir. Le stock est censé durer une année mais le rachat de certains médicaments plus utilisés sont prévus par les autres missions.

Jeune Bolivien trop mignon courant, il faut essayer de leur tenir la main sur le chemin du retour mais ce n'est pas toujours facile

WEEK END 2 !

En fin de semaine, nos valeureux compagnons visitent SUCRE, la capitale administrative de la Bolivie, à seulement 5 heures de bus de nuit pour y aller! Arrivés à 2H du matin, tout le monde s'effondre dans le dortoir. Le petit déjeuner est copieux, la visite de la ville nous révèle de nombreux lieux chrétiens et beaucoup de magasins souvenirs dans lesquels se précipitent nos jeunes touristes. Le soir, les experts en tarot sortent leur cartes et notent les scores sur leur portable pour savoir qui est vraiment le meilleur joueur. Indice, c'est peut-être votre rédacteur.

Le dimanche, c'est la finale de la coupe du monde footballistique de foot qui oppose la FRANCE à la BELGIQUE, et pour l'occasion tout le monde se maquille. Nous rejoignons des groupes français dans un bar affilié à l'Alliance française. QUelle ambiance, que de voix cassées et de commentaires enflammés pendant ce match. Heureux après le match, nous festoyons en plein après-midi (15H, heure locale) dans la rue puis dans la place. La fête nous donne l'occasion de faire des Hola, des peñias bayonnaises et des Marseillaises, main sur le coeur. La soirée se finit dans le bus, tout le monde est fatigué, mais tout le monde a hâte de revenir s'occuper des choupinous.


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