top of page

JOUR 2,3,4 : PREMIERS JOURS EN CENTRES

Désormais (plus ou moins) acclimatés à l’altitude et au manque d’oxygène, nous nous dirigeons maintenant vers l’épreuve ultime, celle que nous attendions (redoutions ?) depuis des semaines : la rencontre avec les enfants. Nous nous séparons donc pour aller chacun dans nos centres, vers l’inévitable.

Pour cette première journée, les salariés de Cepromin nous y amène en voiture. Défiant toute règle de sécurité routière, il nous dépose à nos centres et nous pouvons ainsi commencer nos journées à proprement parler.

Le matin, les centres sont assez peu peuplés. Les centres de montagne accueillent peu d’enfants de manière générale et celui de la ville étant malheureusement sur le point de fermer (il le fera dès la fin du mois), les enfants y viennent de moins en moins. Le midi, il y a un peu plus de monde qui profite des talents de cuisinière des mères des centres de Cepromin (talents que nous avons du mal à apprécier pour la plupart d’entre nous). Il y a aussi des éducateurs (leur nombre varie selon les centres) afin de faire des activités avec les enfants et de les aider durant leurs heures d’études.

A quoi servent les étudiants de Mission Potosi alors me direz vous ? Ils sont là pour aider les éducatrices lors de l’aide au devoir, faire faire des activités différentes aux enfants, les aider à monter aux jeux alors qu’ils peuvent très bien le faire, leur faire des câlins, et prier pour eux lorsqu’ils décident de ne pas suivre les règles basiques de sécurité que nous ont appris nos mères (tu n’iras pas sur le toit en plexiglas troué de bâtiments donc la construction est douteuse, par exemple). Nous donnons aussi quelque cours, basiques. Le cours de géographie notamment révèle de grosses lacunes de la part des élèves, mais aussi, nettement plus inquiétant, des professeurs. Ceci explique peut être cela.

Nous avouerons cependant, avoir chacun nos petits préférés , en général le plus mignon et/ou celui qui arrive le mieux à imiter le Chat Potté de Shrek. Les enfants se révèlent assez doués pour cela, en particulier face à une promesse de sucreries. Ou de calins.

--- LES ANECDOTES ---

Ghali, qui, le deuxième jour, a fait une offrande à la Pachamama à l’alcool à 96°, car un mineur en état d’ébriété lui a demandé de le faire.

Le dit mineur. Dans son ensemble.

Isodoro, qui a un problème d’alcool.

Elvis, qui a un énorme trou mal situé dans son pantalon. Et qui semble s’en arranger assez bien.

Charlotte, qui a réussi à monter sur le jeu pour enfants.

Valentine, qui après s’être foutu de la gueule de Charlotte, a galéré pour monter sur le jeu pour enfant.

Isma, qui se détend.

Charles, particulièrement fan de la position de trou du cul.

Badr, qui demande à une bolivienne combien de temps on doit attendre, qui obtient la réponse dix minutes, et qui demande « Non mais... dix minutes boliviennes ou dix minutes normales ? »

Les petits des centres, parce qu’ils sont chous.

Les grands des centres, parce qu’ils sont chiants.

Betty, la Queen B.

Charles, le respo restau. Qui passe devant le restau sans s’arrêter.

Anastasie, qui discute avec les basketteurs américains.

Les basketteurs américains, qui font la fête jusqu’à 7h du mat. Et qui n’assume pas le lendemain.

Le Lujo’s, sommet du glauque.

Le jeu de tarot et le jeu de rami, qui souffrent toujours.

--- LES REGLES DU FATIMA CORSE---

Le Fatima Corse est une bataille corse. Mais remixée par nos amis marocains. Ou une bataille marocaine revue par les Corses. Dans tous les cas, il vous faudra un paquet de 52 cartes. Distribuez le paquet entre tous les joueurs. Les joueurs posent une carte chacun leur tour.

Si deux cartes identiques se superposent ou forment un sandwich avec une autre carte, tapez sur le paquet.

Si un valet apparait, faites un salut militaire

Si une reine apparait, dites « Bonjour madame ».

Si un roi apparait, dites « Bonjour Monsieur ».

Le dernier récupère les cartes du paquet. La superposition gagne sur les têtes. En cas de fautes, le fautif récupère les cartes. A ce titre, nous conseillons d’être particulièrement sévère.


POSTS RÉCENTS :
PAR TAGS :
Pas encore de mots-clés.
bottom of page