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JOUR 1: ARRIVEE A POTOSI

Après un très long voyage en avion, assez épuisant, nous nous retrouvons enfin (pour la plupart) à La Paz afin d'effectuer la denière partie du trajet : direction Potosi ! Après 8h de voyage dans un bus de nuit, nous arrivons enfin dans la ville.

Bonne surprise : cette première journée est fériée (et heureusement parce que peu d'entre nous auraient pu enchainer directement avec la visite des centres). Nous en profitons donc pour nous installer dans notre hôtel, rencontrer le fameux Isodoro et visiter la ville. Ou pour nous remettre du mal de l'altitude (c'est dur de débarquer comme ça à 4000m).

En soi, la ville semble assez jolie par endroits, dans un style colonial, avec de magnifiques églises et des batiments somptueux, mais la pauvreté est partout présente. Notre visite de la ville est assez courte : du fait de l'altitude et du manque d'oxygène, au bout de 10 minutes, les quelques courageux qui ont réussi à se motiver pour sortir sont à bout de souffle. Sans compter que toutes les rues sont en pente, et il me semble que pas une seule ne descend.

Après une expérience culinaire (ratée), nous partons tous, tels nos respectables grands-parents, pour une folle soirée, à dormir au fond de nos lits, à 21h.

Le lendemain matin, à peine le soleil levé, Isidoro vient hurler sous nos fenêtres : nos amies de Three For The Ride nous ont rejoints à Potosi. Plus vaillantes que nous (elles ont eu la chance de rester plus d'un mois à 3000m, ça aide), elles nous accompagnent à la rencontre des responsables de Pasocap et Cepromin.

Ensuite, nous rejoignons le premier centre, Yachaj Mosoj, pour rencontrer les enfants et déjeuner avec eux. Nous passons ensuite l'après-midi à leurs côtés, à frôler la crise cardiaque quand la petite Anaï (6 ans) décide de nous faire une démonstration de gymnastique digne des Jeux Olympiques depuis les buts du terrain de football, à nous faire arracher les cheveux par les filles du centre qui décident de relooker les filles du groupe à grand coups de tresses sur tout le crâne, ou à jouer 15 minutes au football pour les garçons avant de venir s'échouer sur le bord du terrain, en se rappelant soudainement, qu'à 4000m, l'endurance, on oublie.

Pour finir cette journée en beauté, nous terminons dans un petit restaurant de Potosi, pour manger une spécialité locale : la fondue bourguigogne.

--- LES ANECDOTES ---

Louise, qui manque les 750€ d'amende à l'aéroport avant même d'avoir commencé le voyage.

Anastasie et Charles, qui profitent de la nuit madrilène, mais qui regrettent quand même un peu une fois arrivés à La Paz (3000m d'altitude).

Badr, qui apprend les consignes de vigilence sanitaire basique sur les pays d'Amérique latine (genre pas boire l'eau du robinet, pas manger de porc...) en disant "Mais j'ai fait tout ça !".

Ismaïl, qui a une branche de lunettes rafistolées à l'aide de bout de bois.

Charles, qui mange des pâtes au ketchup. Et qui regrette.

Ghali, qui teste une spécialité locale bolivienne. Le ramen instantané.

Louise, la nouvelle amoureuse d'Isidoro (Louisiiiiiii, hurlé à 7h du mat)

Valentine, qui s'est rappelée qu'elle n'aimait pas les enfants quand Anaï lui a sauté dans les bras.

Anaï, qui a fait un câlin à tous le membres de la Mission Novembre. Manque de fidélité total.

Pauline, qui s'est fait chouré tous ses Spasfon, par le mec qui a eu la bonne idée de boire deux litres d'eau du robinet à La Paz.

Ghali et Ismaïl, qui donnent un cours d'arabe dans un mini bus à Potosi à Charles, Valentine et Charlotte. Mais que les phrases essentielles bien sûr.

Le jeu de tarot, qui a bien souffert.

Le jeu de rami, qui a bien souffert.

La pauvre serveuse du restaurant, qui a pris huit fois notre commande et qui a bien souffert.

--- PETIT MOT POUR LES MAMANS (et les papas. Et les copines . copains restés en France) ---

On est bien arrivé. On va bien. Personne n'est mort. Pour le moment.

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