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JOUR 1 : A LA DECOUVERTE DE POTOSI


Après une trentaine d'heure de voyage (avion - bus de nuit - taxis et auto-stop), nous voici tous réunis sains et saufs à Potosi dans l'auberge "Koala Den", où nous allons séjourner tout le mois de juillet. Malgré certaines mésaventures de parcours (notamment des vols retardés et quelques bagages envolés), c'est avec un plaisir non dissimulé que nous découvrons enfin Potosi, une ville pleine d'histoire, chaleureuse et très colorée.

Mais en ce premier jour à plus de 4000m d'altitude, ce n'est pas sans souffler vigoureusement que nous atteignons les hauteurs de la ville pour rencontrer les responsables de Cepromin, l'organisation bolivienne que l'on subventionne depuis maintenant 12 ans.http://www.cepromin.org.bo/ Après une petite heure d'attente (classique en Bolivie), nous rencontrons Magaly - la responsable de Cepromin à Potosi - et son équipe qui nous décrivent brièvement la situation des centres, nous informent sur nos futures responsabilités (charte à signer pour tout le monde) et nous présentent les projets du mois qu'il serait bon de réaliser et donc de subventionner.

Après cette longue entrevue, chacun rejoint son centre respectif et y rencontre pour la première fois les enfants qu'il va encadrer pendant 1 mois. Les centres sont tous différents et disposent ainsi d'avantages et d'inconvénients qui leurs sont propres. Quoiqu'il en soit, nous revenons tous ce soir à l'auberge épuisés mais encore plus engagés dans la mission qui va être la notre pendant 1 mois.

Nous retiendrons surtout de cette journée la bonne humeur des enfants, leur détermination à nous connaître le plus possible, leur fascination pour le football et notre incapacité à jouer avec eux plus de 2min sans faire de longues pauses pour reprendre notre souffle, leurs expressions en Quechua auxquelles on ne comprend rien et leur lucidité vis-à-vis de leur situation familiale et personnelle souvent très difficile. Rien qu'en une demi-journée, ils deviennent vite très attachants et certains d'entre nous ont même du mal à les quitter. Petite dédicace ici à Simon, qui s'est vu pris d'assault et plaqué au sol pendant 10 bonnes minutes par une dizaine d'enfants décidés à l'immobiliser pour le reste de la journée.

Nous commençons surtout à mieux cerner notre tâche et nos possibilités d'actions pour le mois à venir.

Vivement la suite !

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